Monnaie Libre n°41 Bitcoin, 2 milliards d’euros

Monnaie Libre reçoit Pierre Noizat, un des spécialistes du Bitcoin en France, qui fait le point sur l’évolution de la monnaie numérique.

Initié en 2008, le réseau Bitcoin continue son développement et propose une critique en  même temps qu’une alternative du système monétaire centralisé à réserve fractionnaires, par un mode P2P échappant à tout cadre descriptif traditionnel.

Valorisé à plus de 2 milliards d’euros en 2013 pour 12 millions de bitcoins en circulations (sur 21 millions possibles), cette nouvelle valeur numérique fondée sur des principes mathématiques et informatiques extrêmement poussés implique un changement profond du rapport au phénomène monétaire tout autant que ceux des moyens de paiement, de la valeur, que des intermédiaires.

Mais au delà de l’alternative et du fondement technique, se pose la question de la nature d’un système monétaire libre. Dans une troisième partie l’émission aborde des principes philosophiques, techniques, politiques, générationnels et individuels qui peuvent donner un cadre d’analyse pour la critique et le choix d’un système monétaire, au delà du cadre étroit qui limite le vieux monde.

Bitcoin (wikimedia)

Bitcoin (wikimedia)

cc-by-sa Monnaie Libre


Commentaire

Monnaie Libre n°41 Bitcoin, 2 milliards d’euros — Un commentaire

  1. Excellente émission. J’ai notamment apprécié les distinctions faites sur Bitcoin pouvant aussi bien être considéré comme une valeur ou une monnaie.

    En revanche, je reste sceptique sur l’approche de M. Noizat de considérer Bitcoin comme un système de paiement agnostique et beaucoup moins comme un système monétaire : le fait est qu’un système de paiement repose sur quelque chose, et que ce quelque chose mérite considération tout autant que le moyen de paiement lui-même tant il caractérise profondément la nature du système.

    Dans Bitcoin système de paiement, il y a bien les bitcoins (la monnaie) qui permettent le paiement. Ne pas le voir ou considérer qu’il s’agit de quelque chose de marginal est, à mon sens, avoir une vision biaisée du système.

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