Monnaie Libre n°42 Olivier Delamarche : la dette, les monnaies, les logiciels libres, le mur.

Dans cet épisode Monnaie Libre reçoit pour la première fois l’excellent Olivier Delamarche, investisseur et économiste désormais bien connu pour sa critique des systèmes monétaires officiels et particulièrement des assouplissements quantitatifs depuis 2008.

Non seulement on y retrace le fondement de cette critique qui prédit un effondrement inévitable et massif, mais nous attaquons des sujets peu abordés dans les médias où il intervient habituellement, qui sont l’analyse de la légitimité des systèmes monétaires, l’émergence des monnaies alternatives sur le net, l’économie des logiciels libres et des valeurs libres en général, la non-rémunération du travail autonome des citoyens produisant des valeurs libres et des valeurs communes, ainsi que le Revenu de Base qu’Olivier découvre pour la première fois grâce à Monnaie Libre.

Une émission spéciale pour un numéro 42 qui devrait intéresser plus particulièrement les libristes qui se posent des questions sur la nature de l’économie libre, dont une partie est abordée et résolue au sein du paradigme de la Théorie Relative de la Monnaie.

Olivier Delamarche

Olivier Delamarche

cc-by-sa Monnaie Libre


Commentaire

Monnaie Libre n°42 Olivier Delamarche : la dette, les monnaies, les logiciels libres, le mur. — 10 commentaires

  1. Dommage qu’Olivier n’ait pas laissé plus de place au débat sur revenu de base.

    Mais j’ai cru deviner de l’ironie derrière de franches rigolades.

    Espérons donc que l’idée fasse son chemin et puisse être évoquée sur un grand média!

    • En effet. Qui plus est, je suis un peu « déçu » de voir que quelqu’un d’aussi averti qu’Olivier n’ai aucune réponse à donner par rapport aux valeurs libres (pour lui, a priori, tout doit être marchandé pour en obtenir rémunération).

      En fait, il semble manifestement pas mal formaté à l’ancien système et a du mal à imaginer autre chose qu’un système centralisé décidé par quelques dirigeants. D’ailleurs, ses propos sur Internet sont assez révélateurs.

      J’espère que les avancées sur les monnaies décentralisées lui feront, un jour, revoir ses positions.

  2. J’écoute tous les podcasts avec attention et suis complètement convaincu par la philosophie de la TRM.
    Comme Cédric, je suis un peu déçu par le manque d’ouverture d’Olivier Delamarche à propos du « revenu de base ». Globalement, je le trouve assez bon dans la dénonciation des travers du système actuel mais il ne propose pas vraiment d’alternative (il n’a pas envie de scier la branche de Platinium Gestion je présume…).

  3. J’ai beaucoup aimé la discussion au sujet du revenu de base, car j’étais d’ailleurs curieux de savoir ce qu’Olivier Delamarche répondrait à ce propos.

    C’est juste dommage que Delamarche n’ai pas vraiment vu tout de suite où on voulait en venir, mais de toute manière avec la façon dont ça lui est posé il ne peut pas répondre correctement.

    Il ne peut pas répondre correctement, parce que j’ai également entendu des gens comme Bernard Friot et d’autres qui traitent aussi de cette question, mais il ne disent pas franchement ce que cela implique et occulte certains principes de base sur lesquels ça repose.

    Ainsi visiblement lorsqu’on interroge Olivier Delamarche on ne pose pas les choses dans le bon ordre de départ, ça donne donc un puzzle de réponses un peu confuses, mais si l’on comprend il y a tout de même les bonnes réponses.

    Malheureusement c’est une théorie extrêmement simple et parfaitement bien identifié et qui obéi tout d’abord avant tout chose à une logique de base sans laquelle cela ne peut pas être un système cohérent, et qui doit tout d’abord être appliqué de façon implacable et totale.

    Cette logique de base est la suivante – Abolition totale de toute l’économie de marché, à savoir de tout le capitalisme, c’est à dire que même un type qui fabrique et vend pour son propre compte des barbe à papa ne pourra plus le faire.

    Et bien entendu abolition totale de la propriété privée.

    Globalement c’est l’abolition totale de forme d’individualisme au détriment du collectivisme. Vous aurez très bien compris que je décris le système soviétique de l’URSS.

    Les communistes de 1917 avaient une parfaite vision de la façon de base avec laquelle ce système pouvait être cohérent.

    Le système dans le quel nous vivons est quelque chose de hybride, à moitié capitaliste, libéral, keynésien, socialiste et social démocrate. Globalement c’est du grand n’importe quoi.

    Et comme le dit Delamarche ce système ne pourra pas fonctionné que si il est adopté unilatéralement mondialement, autrement on ne sera pas compétitif. Là où ses réponses ne sont pas claire car mal posées, car ne lui dit pas les bases, c’est qu’il le mélange avec le système actuel mi-libéral, mi-socialiste, à savoir celui que l’on connait.

    Cependant c’est également la conclusion à laquelle les communistes sont arrivé, c’est à dire que ça n’a pas put marcher car ce n’était pas mondial, d’où son échec.

    Il y a également d’autres raisons qui viennent s’ajouter et auxquelles il répond au début de l’interview, à savoir que l’on ne changera pas la nature humaine, ce qui a aussi été identifié comme un des échecs du communisme qui étaient persuadés de pouvoir changer la nature humaine. Concrètement cela a donné la planification et le travail obligatoire.

    Cela a donné un capitalisme inversé, c’est à dire un capitalisme d’état. D’ailleurs aujourd’hui les oligarchies des pays capitaliste en ayant pris la domination sur le pouvoir politique, cela donne également un capitalisme d’état. Je ne parle même pas de ce qu’est aujourd’hui le modèle chinois.

    Par contre, le système du revenu de base tel que décrit peu éventuellement marcher, mais sous certaines conditions auxquelles il nous faudrait arriver, mais il va falloir faire un énorme saut quantique dans beaucoup de domaines.

    Il va falloir que l’on découvre d’autres sources d’énergies, et si possible libre et non fossiles. Et pas seulement, il nous faudra développer des technologies pour réaliser de dont nous avons besoin et qui ne soient pas forcément de la matière première transformé. Il n’existe rien aux tour de nous qui ne soit pas de la matière première transformée. Nos ordinateur sont de la matière première transformée.

    Grosso modo il nous faudra réduire fortement tout nos coût d’exploitations de façon très très significative. A ce moment là nous passerions à une civilisation d’un tout autre type que l’on aurait du mal a imaginer, avec une organisation sociale qui ne serait plus de classer verticales, mais horizontales.

    Cordialement.

  4. Olivier Delamarche ce dit « Insensible à la pub »… C’est franchement qu’être naif que de penser ça !
    Je lui conseil de se pencher sur les différentes formes de marketing / neuroscientifique …. il va peut être se rendre compte de la force de la pub (la force insidieuse)

  5. Bonjour, j’admire le flegme que pour présentez face à ce personnage, que je ne connaissais pas auparavant.
    Il a effectivement beaucoup de mal à sortir de son modèle, qui fait probablement sa réussite financière par ailleurs. Je suis assez d’accord avec son point de vue pessimiste sur la nature de l’Homme qui tente de tout récupérer, même et surtout les idées les plus « belles », mais pour le reste, il balaie tout un peu rapidement « c’est des nuls », « on est mal barrés » … sans vraiment argumenter.
    En entendant ses réflexions concernant internet notamment, il me fait l’effet de quelqu’un qui n’a rien compris, d’autant plus dans son milieu, ou alors il le fait exprès … certes il pourrait continuer à vivre sans internet, et moi peut-être aussi, mais il ne peut ignorer (en tout cas c’est ce qu’il me semble), qu’une grande partie des intérêts économiques repose désormais sur cette entité.

  6. D’habitude, je ne perds pas trop de temps a commenter sur Internet, mais Mr Delamarche nous fait un tel theatralisme qu’il m’oblige a sortir de mon helvetique reserve. Il n’a pas compris qu’un rapport social, ca ne peut pas s’expliquer que par des rapports de force. Sinon il n’y a pas de rapport social du tout. Il a mal lu Darwin, et pas du tout lu Nash, et j’en passe. L’ironie lui tient lieu d’intelligence.C’est a causse de gens comme vou, Mr Delamarche, que j’ai quitte la france ( sans compter la multiplication par 4 de mes revenus).J’admire Stephane Laborde qui garde son sang froid en face de ce personnage. On a defini le point Goldwin, mais Monsieur Delamarche invente le point Bisounours: ce moment fugace de la conversation ou , faute d’arguments, on invoque ces delicieux plantigrades pour stigmatiser cyniquement, la naivite de son interlocuteur. Mr Delamarche, arretez ce cirque de vieux paysan ruse a qui « on ne la fait plus ». Vous n’etes ni paysan, ni tres ruse, et on vous la fait regulierement ( avec un certain diametre …)

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